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Non! Il n’y a pas de recette miracle ou de plan par étapes pour «avoir confiance en soi». Mais oui, il existe des moyens bien concrets de développer et d’entretenir les éléments y qui contribueront.
Consultant en performance mentale chez Direction excellence, Jonathan Lelièvre en sait quelque chose, il accompagne au quotidien des athlètes de niveau compétitif.
Il faut comprendre que la confiance est un concept abstrait, intangible. Elle ne se travaille pas directement. En réalité, elle est le résultat de plusieurs éléments.
Ces éléments varient d’une personne à l’autre : «ça peut être le niveau d'entraînement, le nombre de répétitions, le discours intérieur, l’environnement, le niveau de pression, le choix des compagnons de sorties, le respect de ses limites, etc.», explique Jonathan.
Cela dit, même sans miracle, il y a des éléments de base, communs à tous les sportifs, compétitifs ou récréatifs, qui contribuent à bâtir, entretenir et développer au quotidien la confiance en soi.
Notre expert nous les présente en 3 temps : passé, présent et futur.
Beaucoup plus sévères envers nous-même qu’envers les autres, «nous sommes très bons pour garder en tête ce qui a mal été et à vite oublier ce qui a été une belle réussite, souligne le spécialiste. Une chute contre 100 succès, on va tous se souvenir de LA chute.»
Remettre tout ça en perspective est essentiel : qu’est-ce que tu retiens de tes sorties? Comment construis-tu tes souvenirs?
CONSEIL DE PRO
Bâtis tes souvenirs sur des éléments positifs: tes réussites, tes forces, tes motivations ou tes aptitudes, même si certains moments ne se sont pas passés exactement comme tu le voulais.
Avec l’expérience, Jonathan confirme que «mettre le focus sur les bons coups aide à maintenir un bon niveau de confiance.» C’est un cercle vertueux.
«Ça peut avoir l’air simple ou banal, mais contrôler notre petite voix intérieure est majeur», selon le spécialiste.
Face à un échec, la première pensée qui arrive instinctivement est : «Je suis pas bonne, je ne l’aurai jamais.» Il faut alors reprendre ça avec une deuxième pensée et dire : «Non, je ne pense pas comme ça, j’ai de l’expérience, je m’entraîne fort, une chute, ça arrive à tout le monde.»
«N’oublie jamais que c’est toi qui décide quel genre de message tu veux entretenir dans ta tête», insiste Jonathan.
CONSEIL DE PRO
Cherche à avoir un discours intérieur qui t’apporte du courage, qui va t’aider, qui va te mettre dans un bon état d’esprit et qui va te donner le goût de recommencer.
Ce n’est pas facile, c’est même une bataille constante, mais ça vaut la peine de se parler positivement.
Il s’agit, en quelque sorte, une façon de programmer son cerveau à ce qui s’en vient.
Est-ce que je suis capable de me voir en train réussir tel obstacle? Est-ce que je sais quoi faire pour réussir? Est-ce que je sais pourquoi je l’ai manqué la dernière fois?
La visualisation n’est pas juste de se voir réussir. C’est aussi voir le processus : comment je vais l’aborder cet obstacle? Quelles sont les habiletés requises pour le faire? Est-ce que je sais quoi faire?
CONSEIL DE PRO
L'imagination est très puissante et il faut s’en servir à notre avantage.
Visualiser ses prochaines tentatives vise à les préparer mentalement.
Même si ça semble contre intuitif, il faut revoir la scène, l’analyser et la comprendre. «Beaucoup de sportifs souhaitent vite tourner la page d’une contre-performance ou d’un accident, oublier l’événement et surtout, ne pas se replonger dedans.»
Facile de comprendre pourquoi! Cela peut être douloureux ou émotif. Mais Jonathan estime que «tu perds beaucoup si tu ne prends pas la peine de t’arrêter et de sortir les apprentissages de cet événement-là, aussi difficile qu’il puisse être.»
À la suite d’un événement négatif, laisse-toi un peu de temps pour décompresser et faire retomber la poussière. «Le soir ou le lendemain, prends le temps de t’arrêter pour revivre l’événement, l’écrire et même en parler avec quelqu’un pour avoir une vision plus objective, ou moins émotive, de l’événement.»
Pistes pour orienter l’analyse
Bien important, ne pas négliger de lister également ce qui a bien été. Ce n’est parce qu’un événement négatif est survenu que toute la journée ou la fin de semaine a été une catastrophe!
Le but est d’apprendre et de faire mieux la prochaine fois. Ce qu’on souhaite tous, c’est de progresser d’une sortie à l’autre.
Merci à notre expert invité pour la réalisation de cet article :
Jonathan Lelièvre, M.Sc.
Consultant en performance mentale
Membre professionnel de l'Association Canadienne de la Psychologie du Sport
www.jonathanlelievre.com
www.directionexcellence.com
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Tres interessant et instructif a la fois age de 83 ans je me suis procure un velo hybride electrique assiste pour faire des routes de gravier et peut etre des sentiers de montagne. J’aurai sans doute recours a un coach certfie pour ameliorer ma position de base sur mon velo. Vous m’avez convaincu de recourir a de l’aide professionnelle
Wow @Claude, bravo! Vous nous impressionnez! Merci pour votre commentaire. – Marie