L’envie d’essayer une course de vélo de montagne vous travaille ? Le CycloFest Rawdon est l'occ...
Si le vélo de montagne pouvait se trouver dans l’ADN, il le serait dans celui d’Audrée Vaillancourt. Il y a des coups de foudre qui ne s’explique pas.
«J’ai grandi dans le vélo de montagne. Cela fait partie de moi!», explique candidement celle qui roule depuis 1997 et championne du monde DH 2019, dans la catégorie maître.
Pandémie oblige et faute de compétition, elle prendra sa retraite plus tôt que prévu cette année. Regard sur 20 ans de vélo de montagne par une «athlète de fin de semaine», comme elle aime se décrire.
«Tu décroches vraiment en vélo de montagne. Tu dois être dans le moment présent et rester concentrée. Je pense que c’est pour cela qu’autant de gens accrochent. C’est la plus belle chose au monde.»
— Audrée Vaillancourt
Si Audrée débute le vélo de montagne le long des lignes d’Hydro avec son père, c’est son amie d’enfance, Julie Sanders, la nièce de Pierre Harvey, qui l’introduit à la compétition. Elle dévale sa première course de cross-country à 14 ans.
Depuis, elle dévore ce mode de vie hyperactif. À 15 ans, elle s’entraîne déjà au gym et fait 20 compétitions par année. Elle se promène un peu partout au Québec.
«C’est un mode de vie super actif que j’aime beaucoup. On n’a pas beaucoup de temps libre, mais j’aime ça quand ça roule!», décrit la cycliste, sans même se rendre compte du jeu de mots.
«L’adrénaline, le plein air, l’apprentissage que l’on fait chaque fois que l’on sort en vélo. Et la communauté qui est vraiment trippante! Les amis...».
Les amitiés. Elles reviennent beaucoup dans le récit vélo d’Audrée. L’histoire d’amour pour le vélo d’Audrée bat au rythme d'amitiés formées à l'adolescence. Le milieu de la compétition devient sa deuxième famille, sa communauté.
«L’adrénaline, le plein air, l’apprentissage que l’on fait chaque fois que l’on sort en vélo. Et la communauté qui est vraiment trippante! Les amis...».
— Audrée Vaillancourt
Une communauté en pleine évolution dans les dernières années, notamment avec l’arrivée des femmes : «Quand j’ai débuté, j’étais la seule femme, j’étais la mascotte; tout le monde connaissait mon nom», se rappelle Audrée, qui remarque ne jamais avoir été victime de sexisme dans son sport où filles et garçons font partie des mêmes équipes.
«C’est un sport chill, il n’y a pas de mauvais esprits de compétition dans cette communauté. Ce sont des gens qui aiment le plein air et sont relaxes».
Depuis 2013-14, elle remarque une plus grande participation des femmes au vélo de montagne qui coïncide avec l’arrivée de nouvelles technologies. Les vélos s’améliorent. Par exemple, le vélo enduro, un format de course entre le cross-country et la descente, offre plus de suspension.
«Quand j’ai commencé, en cross-country, il y a 20 ans, mon vélo n’avait pas de suspension en avant. On ne faisait pas de jump. C’est sûr que je ne pouvais pas prendre autant d’obstacles.»
Plus d’accessibilité, plus de femmes ont envie d’en faire selon elle. Pour preuve, les filles ne faisaient pas de cross avant cela. Elles ne se comptent plus aujourd’hui.
«Cela a été long dans ma vie avant que je fasse un drop. Aujourd’hui, les filles qui commencent à faire du vélo, dès leur première année elles font des drops et des jumps.»
Avec les vélos plus efficaces, les pistes changent : les obstacles sont plus gros, les courses sont plus techniques. Les limites sont sans cessent repoussées. Les coureurs en descente s’entraînent davantage, ce sont des athlètes plus forts qu’il y a 10 ans.
Même le style vestimentaire a changé. «Avant, je devais porter du linge de gars, parce qu’il n’y avait tout simplement pas de linge de filles!» Aujourd’hui, elle admet que le vélo de montagne est un sport d’apparence et les lignes de vêtements pour femmes se développent.
«C’est un sport chill, il n’y a pas de mauvais esprits de compétition dans cette communauté. Ce sont des gens qui aiment le plein air et sont relaxes».
— Audrée Vaillancourt
Outre l’arrivée des femmes dans son sport, elle constate un engouement mondial pour le vélo. Celle qui voyage beaucoup avec son vélo de montagne voit de nouvelles destinations s’ajouter comme le Mexique, la Jamaïque ou le Portugal. Les gens veulent voyager avec leur vélo.
Comment expliquer une telle popularité : «Tu décroches vraiment en vélo de montagne. Tu dois être dans le moment présent et rester concentrée. Je pense que c’est pour cela qu’autant de gens accrochent. C’est la plus belle chose au monde.»
L’envie d’essayer une course de vélo de montagne vous travaille ? Le CycloFest Rawdon est l'occ...
L'école de vélo de montagne d'Empire 47 favorise la progression des débutants jusqu'aux experts...
Pédaler est un livre pour tout le monde: les cyclistes qui roulent, les personnes qui aimeraien...